Elon Musk a annoncé vendredi que sa start-up d'intelligence artificielle (IA) générative, xAI, avait acquis X, son réseau social, "dans le cadre d'une transaction entièrement en actions", qui valorise la plateforme à 33 milliards de dollars hors dette. "Les avenirs de xAI et de X sont intimement liés", a-t-il assuré dans un message sur X. Le patron de Tesla et SpaceX avait racheté Twitter fin 2022 pour 44 milliards de dollars et s'est servi du réseau social notamment pour faire campagne pour Donald Trump. Selon le milliardaire, combiner les données, les modèles d'IA, les capacités informatiques et les ressources humaines des deux entreprises va permettre à la nouvelle entité de proposer des "services plus intelligents et plus rentables". Il estime qu'associer "les capacités et l'expertise de xAI en matière d'IA avancée à la portée massive de X" va "libérer l'immense potentiel" de la société. Plus de 600 millions d'utilisateurs se servent de X, a-t-il affirmé, sans donner de fréquence.

La Bourse suisse a terminé sur une note négative. vendredi. Le SMI a oscillé entre rouge et vert durant la plupart de la séance. Les investisseurs ne savent plus à quel saint se vouer, angoissés par le manque de visibilité sur la politique commerciale de Donald Trump. Ils scrutent le moindre signe venant d'outre-Atlantique et attendent fébrilement de voir quelles taxes douanières seront appliquées à l'Union européenne dans les prochains jours. Le SMI a terminé en repli de 0,21% à 12'840,43 points, avec un plus bas à 12'794,20 et un plus haut à 12'910,27. Le SLI a cédé 0,42% à 2074,03 points et le SPI 0,20% à 17'096,82 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont reculé et dix avancé. Sandoz (+1,5%), Givaudan (+0,9%) et Roche et Nestlé (chacun +0,8%) ont fini sur le podium. Le troisième poids lourd, Novartis (+0,3%) a aussi soutenu l'indice. La lanterne rouge revient à Swisscom (-3,9% ou -21 francs, hors dividende de 22 francs), derrière ABB (-2,7%) et SIG Group et VAT Group (chacun -2,1%). UBS (-1,3%) a annoncé devenir l'unique actionnaire d'UBS Securities en Chine. L'établissement acquiert une participation supplémentaire de 33% dans UBS Securities auprès de Beijing State-owned Assets Management (BSAM), ce qui portera sa participation de 67% à 100%. Le géant des matériaux de construction Holcim (-1,1%) a dévoilé ses perspectives de croissance pour 2030, en filigrane de la scission et la cotation à New York de son unité nord-américaine Amrize.

Europe
Les Bourses européennes ont cédé du terrain vendredi, plombées par l'accumulation des nuages sur le commerce mondial alors que de nouveaux droits de douane doivent être annoncés la semaine prochaine par Donald Trump. L'indice Stoxx Europe 600 a cédé 0,8%, à 542,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont perdu 0,9% chacun. Le DAX 40 a lâché 1% à Francfort tandis que le FTSE 100 s'est replié de 0,1% à Londres. SANOFI (+1,5%): le groupe pharmaceutique a annoncé vendredi que le ministère japonais de la Santé, du Travail et de la Protection sociale avait approuvé son médicament Dupixent (dupilumab) pour le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) de l'adulte insuffisamment contrôlé par les traitements existants. SOCIETE GENERALE (-1,9%): la banque a annoncé vendredi la nomination d'Alexis Kohler au poste de directeur général adjoint à compter du mois de juin 2025, date à laquelle l'actuel Secrétaire général de la présidence de la République intègrera également le comité exécutif de Société Générale. UBISOFT (-1,8%): l'éditeur de jeux vidéo a annoncé jeudi soir la création d'une filiale regroupant ses marques Assassin's Creed, Far Cry et Tom Clancy's Rainbow Six. Le chinois Tencent devrait investir 1,16 milliard d'euros dans cette nouvelle structure en échange de près de 25% de son capital. VERALLIA (-0,8%): le fabricant d'emballages en verre a annoncé vendredi que des représentants de l'Autorité de la concurrence avaient effectué jeudi des opérations de visites et saisies dans les locaux de sa structure française, dans le cadre d'une enquête dans le secteur de la fabrication et de la commercialisation d'emballages en verre.

États-Unis
La Bourse de New York a terminé en forte baisse vendredi après de décevants indicateurs pour l'inflation et la consommation dans un contexte d'inquiétudes sur l'impact de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en repli de 1,7%, à 41.583,90 points, tandis que le S&P 500 a lâché près de 2%, à 5.580,94 points. Pour sa part, l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a chuté de 2,7%, à 17.322,99 points. Les indices américains bouclent ainsi une semaine de fort repli, reflétant une dégradation de la confiance des marchés dans un contexte d'inquiétudes sur l'impact de la politique économique et commerciale de Donald Trump. L'indice Dow Jones accuse un repli hebdomadaire de 1% tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé plus nettement, de 1,5% et 2,6%. APPLOVIN (+4,1%): la société de technologie publicitaire a vu son action plonger de 20% jeudi après l'annonce par le vendeur à découvert Muddy Waters Research qu'il avait pris une position courte sur le titre. Fin février, deux autres vendeurs à découvert, Fuzzy Panda Research et Culper Research, avaient publié des rapports à charge contre la société. Le groupe a annoncé vendredi qu'il avait recruté un cabinet d'avocats pour enquêter sur ces ventes à découvert. COREWEAVE (-0,1% à 40,05 dollars): le spécialiste du cloud pour les services d'intelligence artificielle a patiné pour ses premiers pas en Bourse sur le Nasdaq ce vendredi. Le groupe avait été introduit à un prix nettement revu en baisse, de 40 dollars par action, par rapport à sa fourchette initiale allant de 47 à 55 dollars.

Asie
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'affichait lundi en baisse de 3,9% vers 7h25. L'indice Shanghai Composite cédait 0,8% en fin de séance, tandis que le Hang Seng perdait 1,5% à la Bourse de Hong Kong.

Obligations
Vers 7h45, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans reculait de 3 points de base (0,03 point de pourcentage), à 4,21%. Celui du titre à deux ans était en repli de 6 points de base, à 3,86%.

Analyse
UBS relève l'objectif de Richemont à 184 (180) CHF – Buy
UBS abaisse l'objectif de RWE à 42 (46) EUR – Buy
HSBC augmente l'objectif de Fraport à 70 (65) EUR – Buy

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