Meta Platforms a annoncé mardi qu'il mettait fin à la vérification des faits, ou "fact-checking", ainsi qu'aux restrictions de paroles sur ses réseaux sociaux Facebook et Instagram. "Nous allons revenir à nos racines et nous concentrer sur la réduction des erreurs, la simplification de nos politiques et la restauration de la liberté d'expression sur nos plateformes", a déclaré le PDG du groupe, Mark Zuckerberg, dans une vidéo diffusée mardi. "Plus précisément, nous allons nous débarrasser des 'fact-checkers' et les remplacer par des notes de communauté similaires à X, en commençant par les Etats-Unis", a-t-il souligné. Ce virage intervient alors que Mark Zuckerberg cherche à se rapprocher de la future administration Trump.

La Bourse suisse a poursuivi mardi sur la lancée positive des deux premières séances de l'année et a terminé sur une note nettement positive. Le SMI a repassé la barre symbolique des 11'800 points, terminant à son plus haut du jour. En Suisse, l'inflation a marqué le pas en 2024, malgré les hausses de loyers et des prix de l'électricité. Elle se situe à 1,1% en moyenne annuelle. Le SMI a terminé en hausse de 1,19% à 11'830,77, plus haut du jour et après un plus bas à 11'665,95 en phase d'ouverture. Le SLI a gagné 1,01% à 1956,28 points et le SPI 1,07% à 15'784,16 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 23 ont progressé et 7 reculé. Le bon Schindler (-1,2%) a fini lanterne rouge, derrière Holcim (-0,5%), Kühne+Nagel, Sika et Geberit (tous -0,4%). Barclays a abaissé la recommandation du chimiste de la construction et producteur de colles à "underweight", contre "overweight" précédemment. L'objectif de cours a été ramené à 215 francs, contre 330 francs, étant donné qu'il y a peu de chances que l'action surperforme sur une période de 12 mois, selon les analystes. Logitech et Roche (chacun +2,7%) ont pris la première marche du podium, devant Lonza (+3,3%) et Swiss Re (+1,7%). Novartis (+1,6%) et Nestlé (+1,2%) ont également bien soutenu l'indice.

Europe
Les Bourses européennes ont progressé mardi, alors que l'absence de mauvaise surprise sur l'inflation en zone euro devrait permettre une nouvelle baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE) à la fin du mois. L'indice Stoxx Europe 600 a pris 0,3%, à 514,7 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont gagné 0,6% et 0,5%, respectivement. Le DAX 40 a monté de 0,6% à Francfort, tandis que le FTSE 100 a cédé 0,1% à Londres. Le groupe de restauration collective Sodexo (-7,8%) a dévoilé mardi un chiffre d'affaires inférieur aux prévisions des analystes au premier trimestre de son exercice. Pour le trimestre allant de septembre à novembre 2024, le chiffre d'affaires de Sodexo a atteint 6,4 milliards d'euros, en croissance interne de 4,6%. "Sodexo a réalisé un début d'année décevant. Le groupe devra réaliser un très solide second semestre en matière de croissance interne pour atteindre ses objectifs", commente Oddo BHF. Alstom a perdu 4,4%, à 21,32 euros, alors que Goldman Sachs a abaissé sa recommandation sur le titre de "neutre" à "vendre", tout en ajustant son objectif de cours de 18 à 18,50 euros. La banque redoute une modération des prises de commandes de l'équipementier ferroviaire, notamment en Europe où les gouvernements pourraient réorienter une partie de leurs dépenses vers les secteurs de la défense et de l'énergie.

États-Unis
La Bourse de New York a terminé en nette baisse mardi, mise sous pression par la remontée des taux obligataires après un indicateur d'activité vigoureux dans les services aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,4%, à 42.528,36 points, tandis que l'indice S&P 500 a cédé 1,1%, à 5.909,03 points. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a de son côté abandonné 1,9%, à 19.489,68 points, effaçant une partie de ses gains acquis depuis vendredi. Alors que les indices avaient débuté en hausse, les investisseurs ont réagi en séance à l'annonce d'une croissance plus forte que prévu de l'activité dans les services aux Etats-Unis, susceptible d'alimenter des tensions inflationnistes et de repousser une éventuelle baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed). NVIDIA a dévoilé lundi soir de nouvelles cartes graphiques destinés au jeu vidéo et a indiqué qu'elles permettraient aux utilisateurs de PC de bénéficier de nouvelles fonctionnalités liées à l'intelligence artificielle (IA). Les puces d'IA du groupe étaient jusqu'à présent principalement utilisées dans des serveurs au sein de centres de données. MICRON TECHNOLOGY a été cité par le patron de Nvidia en tant que fournisseur de composants pour la nouvelle gamme de cartes graphiques RTX 50 dédiées au jeu vidéo. Le titre de Micron a clôturé en hausse de 10% lundi. Lle fabricant d'uniformes et de matériel de sécurité Cintas a offert de racheter son concurrent Unifirst pour 275 dollars par action en numéraire, soit un montant de près 5,3 milliards de dollars, a-t-il annoncé mardi. L'annonce de Cintas intervient alors que le groupe a vu ses offres de rachat être refus.

Asie
En Asie, les principaux marchés d'actions évoluent de manière contrastée mercredi. L'indice Nikkei perdait 0,2% en fin de séance à la Bourse de Tokyo et le Hang Seng cédait 0,6% à la Bourse de Hong Kong. Le Shanghai Composite progressait de son côté de 0,5%.

Obligations
Les obligations du Trésor américain ont connu un mouvement de vente mardi et le rendement de l'emprunt de référence à dix ans a atteint son niveau le plus élevé en huit mois, après la publication de l'indice ISM des services, porteur de signes d'accélération de l'inflation aux Etats-Unis. Par ailleurs, associées aux récents rapports sur l'emploi, les données de novembre sur les offres d'emploi "montrent que le marché du travail revient aux niveaux antérieurs à la pandémie", indique Bradley Saunders, économiste chez Capital Economics. Vers 7h30 mercredi, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait environ 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,68%. Celui du titre à deux ans reculait de 1,7 point de base, à 4,285%.

Analyse
UBS relève BE Semicond. à Buy (Neutre) – Objectif 159 (111,70) EUR
ING abaisse l'objectif d'Air France-KLM à 8 (9,50) EUR – Hold
Citi relève Lufthansa à Buy (Sell) – Objectif 8,50 (5,50) EUR

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