La société de cartes de paiement American Express a relevé vendredi sa prévision annuelle de rentabilité après une nouvelle hausse des dépenses des détenteurs de cartes et des commissions prélevées au deuxième trimestre. Le groupe new-yorkais table à présent sur un résultat par action compris entre 13,30 dollars et 13,80 dollars en 2024, contre une précédente fourchette comprise entre 12,65 dollars et 13,15 dollars. La croissance du chiffre d'affaires est toujours attendue entre 9% et 11%. Au titre du deuxième trimestre, American Express a fait état d'un résultat net de 3,02 milliards de dollars, soit 4,15 dollars par action, contre 2,17 milliards de dollars, soit 2,89 dollars par action, un an plus tôt. Hors plus-value de cession réalisée sur la vente de la société de détection des fraudes Accertify et autres éléments exceptionnels, le résultat ajusté par action s'établit à 3,49 dollars, au-dessus du consensus FactSet de 3,26 dollars par action. Le chiffre d'affaires a progressé de 8% sur la période pour atteindre un nouveau record historique trimestriel de 16,33 milliards de dollars, sans toutefois atteindre le consensus de 16,6 milliards de dollars. L'activité a été soutenue par une hausse des revenus d'intérêt, des volumes de paiements et des commissions.

Une panne informatique géante a perturbé les marchés boursiers mondiaux vendredi jusque dans l'après-midi. A la Bourse Suisse, les indices ont terminé dans le rouge. SIX a toutefois assuré que ses services avaient continué à tourner. Le SMI a fini un peu sous les 12'200 points. Le SMI a terminé en baisse de 0,61% à 12'173,44 points, avec un plus bas à 12'165,05 et un plus haut à 12'243,73 en phase d'ouverture. Le SLI a cédé 0,66% à 1960,57 points et le SPI 0,65% à 16'153,95 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 24 ont reculé et 6 avancé. Alcon et la porteur Roche (chacun +0,5%) précèdent Swisscom (+0,2%) et Givaudan, Parners Group et Holcim (tous +0,1%) dans le camp des gagnants du jour. Le bon Roche (-0,04%) a fini quasi stable, alors que Nestlé (-0,5%) et Novartis (-0,9%) ont en revanche pesé sur l'indice. La veille, le média français Mediapart, citant un rapport d'enquête des services de la répression des fraudes, a affirmé que Nestlé Waters a eu recours à des traitements interdits pour ses trois eaux minérales vosgiennes depuis au moins une quinzaine d'années. Egalement au lendemain des chiffre d'ABB (-0,02%), LBBW a ramené sa recommandation à "conserver" de "acheter", sans modifier l'objectif de cours.

Europe
Les Bourses européennes ont terminé la semaine dans le rouge, alors qu'une panne informatique a perturbé l'activité de nombreuses entreprises à travers le monde. L'indice Stoxx Europe 600 a cédé vendredi 0,8%, à 510 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont reculé de 0,7% et 0,8%, respectivement. Le DAX 40, à Francfort, a lâché 1%, tandis que le FTSE 100 a effacé 0,6% à Londres. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 s'est replié de 2,7%. Le fournisseur de l'industrie pharmaceutique Sartorius Stedim Biotech (-16,3%) a abaissé ses objectifs financiers pour 2024, tablant désormais sur un chiffre d'affaires quasi stable contre une croissance à changes constants de 5% à 10% prévue auparavant. L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft (-14%) a publié un chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes au premier trimestre de son exercice 2024-2025 et ses prévisions pour le deuxième trimestre ont déçu. Le groupe devra réaliser un très bon deuxième semestre pour atteindre les estimations du consensus pour l'ensemble de l'exercice 2024-2025, commentent les analystes d'Invest Securities.

États-Unis
La Bourse de New York a terminé en net repli vendredi après une panne informatique de grande ampleur sur les systèmes Windows de Microsoft, bouclant une mauvaise semaine en raison de prises de bénéfices dans le compartiment technologique. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,9%, à 40.287,54 points, tandis que le S&P 500 a cédé 0,7%, à 5.505 points. Le Nasdaq a abandonné 0,8%, à 17.726,95 points. Sur la semaine, l'indice Nasdaq et le S&P 500 ont perdu respectivement 3,4% et 2%. Le Dow Jones, qui a établi un nouveau record historique mercredi, a limité son repli à 0,5%. Le marché a été rythmé vendredi par les répercussions de la panne informatique qui a touché des millions d'utilisateurs de Windows à travers le monde dans la matinée, affectant l'activité économique de nombreux secteurs, du transport aérien aux marchés financiers. Un porte-parole de Microsoft (-0,7%) a évoqué deux incidents distincts, un problème au niveau de la plateforme cloud du groupe, Azure, sur le point d'être entièrement résolu, et une mise à jour défectueuse de la société de cybersécurité CrowdStrike (-11%). Le directeur général de CrowdStrike a pour sa part affirmé que le problème était identifié et en cours de correction. Cette panne a conclu une semaine de forte volatilité sur les marchés. Les investisseurs se sont allégés sur les plus grosses valeurs technologiques pour se tourner vers des secteurs plus délaissés ces dernières semaines et susceptibles de bénéficier d'éventuelles baisses de taux, tels que celui des petites entreprises et des sociétés sensibles à la conjoncture économique. L'indice Russell 2000 des petites capitalisations a progressé de 1,8% au cours de la semaine, dépassant ainsi la performance hebdomadaire des principaux indices. Netflix (-1,6%) a dégagé des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre et a annoncé une hausse plus importante que prévu du nombre de ses abonnés. Mais la prévision de chiffre d'affaires du groupe pour le trimestre en cours s'est révélée un peu plus faible que le consensus des analystes.

Asie
En Asie, les marchés d'actions évoluent de manière contrastée lundi. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo perdait 1,2% en fin de séance et le Shanghai Composite abandonnait 0,7%, tandis que le Hang Seng à Hong Kong prenait 0,8%.

Obligations
Les rendements des obligations du Trésor américain reculent légèrement lundi matin, alors que les opérateurs analysent les derniers rebondissements dans la campagne présidentielle américaine. Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans perdait 1 point de base, à 4,228%. Celui du titre à deux ans cédait environ 1 point de base, à 4,515%.

Analyse
UBS relève l'objectif de Novartis à 111 (108) CHF – Buy
UBS relève l'objectif ABB à 50 (47) CHF – Neutral
UBS abaisse l'objectif de Bechtle à 44,60 EUR (49,50) – Neutral

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