Une Fabrique de talents

Tara Yip, Chief People Officer (CPO), et Emma Lanctuit, diplômée de la Tech Talent Academy et Software Engineer

La Tech Talent Academy de Swissquote permet à la banque de disposer d’un vivier d’ingénieurs en début de carrière, une ressource essentielle. Tara Yip, Chief People Officer (CPO), et Emma Lanctuit, diplômée de la Tech Talent Academy et Software Engineer, parlent des objectifs et des avantages du programme.

Tara Yip, Chief People Officer (CPO) & Emma Lanctuit, Academy graduate and Software Engineer
Pourquoi la Tech Talent Academy a-t-elle été créée et comment s’inscrit-elle dans la vision stratégique de Swissquote en matière de développement du personnel ?

Tara Yip : L'un des objectifs majeurs est d’attirer des talents rares, comme des ingénieurs et des développeurs Java expérimentés, dans un marché du travail hautement compétitif. Lancée en 2021, l'académie vise à repérer des talents juniors, plus faciles à attirer et à intégrer rapidement. En parallèle, nous leur offrons un accompagnement renforcé pour les accueillir, les former à nos standards exigeants et favoriser leur évolution au sein de l’organisation. C'est essentiel, car notre ambition ne se limite pas à attirer, mais aussi à fidéliser. L'académie s’aligne pleinement sur notre proposition de valeur employé : WE ARE ALL IN. L’un de ses piliers, la croissance, reflète notre engagement à libérer le potentiel de nos employés, tout comme nous le faisons pour nos clients. C'est un levier essentiel pour la créativité, l'innovation, l'excellence du service client et une culture d’entreprise positive.

Emma, quelle est votre expérience en la matière ?

Emma Lanctuit : Le processus d’intégration et de développement professionnel a été très rapide. On apprend énormément en peu de temps, notamment sur le travail en équipe. Un autre point m’a marquée : lors de mon premier contact avec Swissquote, encore étudiante en école d’ingénieur et en début de master, je ne cherchais même pas d’emploi. Mais, lorsque j’ai passé l’entretien, c’était avec deux femmes. Dans un milieu académique majoritairement masculin, cela m’a frappée. J’ai pu me projeter dans l’entreprise et j’ai eu envie d’en faire partie. Deux ans plus tard, diplôme en poche, j’ai rejoint l’académie.

T.Y. : Depuis le lancement du programme, recruter des femmes a été une priorité. Trouver des ingénieurs est un défi, mais trouver des femmes ingénieures l’est encore plus. Nous nous étions fixé un objectif ambitieux de 40 % de femmes au sein de l’académie, et nous l’avons dépassé. C’est pourquoi nous veillons à ce que chaque candidat rencontre des femmes lors de son entretien, afin de montrer leur présence au sein de nos équipes techniques.

Quels indicateurs clés mesurez-vous pour évaluer le succès de l’académie et le ressenti du personnel ?

T.Y. : Lancée il y a quatre ans, l’académie accueille chaque année quatre vagues de trois à quatre stagiaires. En plus de notre objectif de recrutement de femmes, nous suivons de près le taux de rétention : près de 90 % des participants restent chez Swissquote après la formation, signe de l’impact positif de l’expérience pour eux.

E.L. : Rejoindre la Tech Talent Academy, c’est ressentir tout le travail qui a été fait en amont. L’organisation est fluide, avec un équilibre entre leçons et modules. Le programme est animé par des ingénieurs logiciels seniors qui expliquent en détail les technologies utilisées, tout en permettant de découvrir chaque équipe de Swissquote. On a le temps d’explorer, de réfléchir à ce qui nous correspond le mieux et de se familiariser avec l’environnement de travail, rendant l’intégration plus naturelle. J’ai rejoint l’académie presque au début du projet et j’ai pu voir à quel point il a évolué, avec de nombreuses améliorations sur une base déjà solide.

Quel avenir pour la Tech Talent Academy ?

T.Y. : Nous continuerons à améliorer et à étendre l’académie à d’autres domaines et fonctions, comme avec la Banking Talent Academy récemment lancée. Nous capitalisons sur les connaissances acquises grâce à la Tech Talent Academy pour développer d'autres secteurs de l’entreprise, tout en en faisant un centre de formation pour divers départements. Je suis extrêmement fière de ce programme et de voir de plus en plus de femmes rejoindre ce qui était auparavant un environnement essentiellement masculin.

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